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Actualités of Wednesday, 8 March 2023

Source: www.camerounweb.com

Enquête : Le personnel fictif du Cabinet Civil de la Présidence arnaque un opérateur économique

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Au Cameroun, un acteur politique voulant aider les jeunes de sa localité, a été victime d’escroqueries et d’abus de confiance.

Tout commence dans la localité de Mombo dans la région du Littoral, où 6 jeunes ont voulu présenter le concours de la Police 2023. On l’appellera Mr X pour des besoins d’anonymat. Voulant les aider, il soumettra le problème au Président de section RDPC qui s’est proposé en facilitateur. Malheureusement, les autres vis-à-vis politiques ne vont pas donner ce crédit à ce dernier, estimant que Monsieur X soit la bonne personne.
Quelques jours plus tard, ils se rendent à Yaoundé. Son camarade politique appele donc le directeur du cabinet civil Samuel Mvondo Ayolo via la plateforme WhatsApp pour la doléance. Le DCC se trouvant en France lui aurait envoyé un collaborateur du nom de Nya, Officier de police.
Par la suite, le présumé collaborateur dit que les choses ont changé et qu’il faut 800k par cas : 800.000 FCFA pour les candidats Gardien de la paix, 1,5 million FCFA pour être Inspecteur. La proposition dérange Monsieur X, qui se veut très méfiant, et estime que le service demandé rentrait dans le cadre politique et non financier. « Cela m’a dérangé parce que je ne pensais pas qu’il fallait débourser de l’argent pour ça. Nous on partait dans le cadre politique pour voir comment aider nos jeunes » dit-il dans son témoignage.
Voyant qu’il fallait aider ces jeunes, il remettra la somme de 2 millions de FCFA à son camarade Esseme, pour remettre au présumé collaborateur du DCC. Les faits se déroulent autour du 9 Février 2023.
Quelques jours plus tard, à la suite de sa rencontre avec le vrai Directeur du Cabinet Civil à Douala, rendez-vous est pris à Yaoundé. Un marché public de 6 milliards de FCFA lui est alors proposé à la place de son plaidoyer pour les jeunes, avec des exonérations fiscales de près de 200 millions. Il fallait qu’il paye un acompte de 30 millions. Le DCC ne pouvant pas le recevoir à Yaoundé à cause d’une réunion de sécurité à la Présidence de la République, lui dit qu’il enverra son secrétaire particulier. Rdv est donné au Mont Fébé ou un représentant viendra avec deux policiers dans une Land Cruiser. Ils emporteront l’argent des exonérations demandé. Plus tard, Monsieur X contactera le DCC qui lui fera comprendre qu’il s’est fait anarqué. Les présumés collaborateurs du DCC n’ont jamais existé, encore moins les demandes peu orthodoxes du présumé DCC : Monsieur X s’est fait doublé dans un professionnalisme extrême.

Il engage donc des procédures judiciaires. Il apprendra à la suite, que Esseme a été arrêté à Douala puis emmené au SED. Après le TGI, TPI pour un dossier de 580 millions FCFA, puis apprends que le mis à cause est libéré. Il se fait contacté par un policier qui dit vouloir l’aider et dont il n’a pas pu entrer en contact. Des sommes collosales d’argent lui sont demandées par les gendarmes et policiers pour lui permettre de rentrer dans ses droits.

Affaire à suivre