Actualités of Friday, 3 March 2017

Source: www.camerounweb.com

Beyalagate: le message très émouvant de Marlène Emvoutou

Une semaine après avoir offert du spectacle aux Camerounais dans l’affaire Calixthe Beyala, la candidate malheureuse aux élections à la présidence de la Fédération camerounaise de football, Marlène Emvoutou semble enterrer la hache de la guerre.

Dans un long message posté sur sa page Facebook mercredi, celle qui a passé huit mois dans les geôles de la prison centrale de Kondengui, affirme n’avoir rien à jalouser à celles qui ont lancé une campagne de dénigrement en son encontre il ya quelques jours.

Parlant de ses diplômes, parcours professionnels, et son passage ténébreux à la prison centrale de Kondengui, celle qui affirme avoir désormais une nouvelle vie persiste et signe que sa notoriété et sa réussite sociale n’ont jamais été bâties sur le virtuel.

Elle semble tourner la page des sorties médiatiques tempétueuses à l’endroit de Nathalie Koah, l’ex-copine de Samuel Eto’o et l’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala. L’avenir, sans doute l’a-t-elle compris, c’est devant.

Ci-dessous le message de Marlène Emvoutou



Chers amis,
J’ai bien voulu vous faire lire le mémorandum qui circule en ce moment sur ma personne sur Internet. À ce qu’il parait, je suis accusée de jalouser toutes les femmes qui me dépassent en célébrité sur Facebook.

Je voulais rassurer toutes les célébrités de Facebook que ma notoriété, ou alors ma réussite sociale ne s’est pas bâti sur le virtuel. J’ai été connue à travers mes œuvres concrètes négatives ou positives, mais par-dessus tout, palpables.

Les likes et les partages ne paient pas mes salariés encore moins mes factures. J’ai voulu que nous nous amusions à comparer ces personnes et moi pour comprendre le motif de ma jalousie.

J’ai été cadre à la télévision nationale pendant 10 ans aucune de ces femmes n’a jamais été agent de maitrise nulle part, je suis docteur en markéting, aucune n’a le baccalauréat.
J’ai partagé le lit d’un chef d’État, aucune parmi vous n’a le numéro de l’aide de camp d’un chef d’État.
Je construis un hôtel au Cameroun pour accueillir les fans de la CAN 2019, elles font des photos montage dans les hôtels de luxe.
Je vis dans ma maison en Europe alors qu’elles jouent aux filles aux pairs auprès de vieux clous européens.
Ma grand-mère, ma mère et ses sœurs, moi et mes enfants, toutes mes sœurs et leurs enfants vivons en Europe dans des conditions dignes et respectables.
Alors que leurs parents font leurs besoins dans les seaux en saison de pluies.
Et certaines n’ont même jamais enfanté. .
Je suis jalouse des femmes qui sont gaullistes et qui ignorent que le général de Gaulle a fait 2 ans de prison.
Je suis jalouse des femmes qui n’ont pas terminé les études secondaires alors que mes diplômes m’obligent à être chef et non subordonnée.
Je suis jalouse des femmes qui font 180 000 vues sur Facebook alors que je fais des records d’audience partout où mon nom est évoqué.
Finalement, j’ai compris que toutes m’en veulent d’être venue éclipser leur hégémonie sur la toile.
C’est la raison pour laquelle, J ai décidé d’adopter un pseudonyme pour m’effacer.
Chères camerounaises, notre pays le Cameroun compte 22 millions d’habitants.
La ville de Yaoundé a 4 millions, le quartier biyem assi en a 1 00 0 000.
Vous vous sentez stars alors que vous n’êtes même pas connues du 1 /100 des Camerounais ?
Moi la prisonnière,
J’ai participé à une centaine d’émissions de divertissements et plusieurs reportages ont été réalisés sur mes activités.
Mon arrestation a été diffusée en direct sur toutes les chaines nationales et internationales.
Même derrière les barreaux, les autorités pénitentiaires ont donné des autorisations aux chaines de télévision pour m’interviewer à l’occasion de la journée de la femme et lors de la fête de la jeunesse.
Mes activités sociales et humanitaires en prison ont été diffusées par tous les grands médias nationaux et internationaux.
À ma sortie de prison, j’ai été nommé rapporteur de la commission markéting de la Fécafoot.
Je suis en France pour être auprès de mon homme et de mes enfants.
J’ai créé l’entreprise Intermediatis en 2010 en France dont le bilan est disponible sur verif. com.
Chères sœurs, vos incantations sur les réseaux sociaux ne parviennent qu’aux oreilles de ceux qui n’ont aucun avenir comme vous.
Orange a 7 millions d’abonnés, Camtel 3 millions, MTN 8 millions.
Tant que vous ne ferez même pas 250 000 vues, souffrez de subir mon mépris
Car jusqu’à ce jour, je suis la seule femme de issue de la société civile au Cameroun à pouvoir justifier d’une vraie exposition médiatique :
J’ai été invitée 3 fois à l’émission « entretien avec » réservée aux leaders politiques et ceux de la société civile, présentée par Thierry Ngogang.
J’ai été invitée par Boney Philippe sur Vox Africa.
J’ai été invitée 10 fois à la réception du 20 mai au palais de l’unité par le couple présidentiel.
J’ai été membre du Cocan en Guinée équatoriale
J’ai été interviewée par France 24.
Africa 24.

J’ai été à 3 reprises invitée à la célèbre émission « arène » qui fait 10 millions de téléspectateurs. (Avant et après la prison.)

3 fois canal presse sur canal 2.
2 fois à l émission.7 hebdo pour les débats politiques et de société sur Stv2.
10 fois à l émission la nuit du sport.
4 fois à « la nuit du sport sur canal 2 “avec bouba ngomena.
3 fois sur l’émission décryptage de Ernest Obama.
5 fois dans l’émission dimanche des lions sur vision 4.
2 fois à l’émission dominicale réservée au débat politique ‘droit de réponse’ sur équinoxe tv.
2 fois à la grande émission ‘dimanche avec’ sur équinoxe tv.
2 fois à l’émission love night.
J’ai accordé des milliers d’interviews à la presse écrite nationale internationale et aux radios nationales.
J’ai eu droit à une caricature” en première de couverture dans le célèbre journal satirique » le popoli « .
J’ai été invitée par Philippe doucet sur le plateau de “talents d’Afrique ‘sur canal plus.
Pas pour parler de mes ébats avec un footeux, mais pour contribuer au débat national.
Lorsqu’on ne peut même pas susciter l’intérêt de tous les habitants d’un seul quartier de Yaoundé, on se croit plus star que la première femme du Cameroun candidate à la présidence de la Fécafoot.
Directrice générale d’une multinationale en Europe, présidente d’une fondation humanitaire à but non lucratif.
En passant, je n’ai jamais vu une rue baptisée au nom d’une ex-maitresse d’un homme jadis célèbre.
Mais toutes les femmes connaissent les centres de planning familial Simone Veil.
Bien qu’elle ait été enfermée dans les camps de déportation.
Voilà les femmes qui suscitent mon respect et mon admiration, pas vous...
Une intellectuelle parle de tout pour sensibiliser, aucune intellectuelle n’a jamais fait l’unanimité.
Je préfère être insultée aujourd’hui, mais mon nom sera enseigné à la postérité.