L’ambassadrice, Christine Robichon, a donné une réception en leur honneur dans sa résidence, vendredi dernier à Yaoundé.
La coopération bilatérale entre la France et le Cameroun est non seulement historique, parce qu’ancienne mais aussi très dynamique. Notamment dans la prise en compte de la formation des étudiants dès le second cycle universitaire, afin qu’une fois revenus, ces jeunes gens participent au développement du Cameroun. C’est le sens de la soirée récréative organisée par l’ambassadrice, Christine Robichon, à l’honneur des lauréats des bourses du gouvernement français pour l’année 2015.
Ils sont 67 étudiants camerounais qui iront étudier cette année en France. Ils viennent de différentes universités et grandes écoles du pays. Un exemple comme cet étudiant de l’Ecole nationale supérieure des sciences agro-industrielles (ENSAI) de Ngaoundéré qui va à Bordeaux travailler à la conception d’un séchoir biomasse-solaire pour le séchage de fruits et légumes tropicaux.
Dans un autre domaine, un étudiant de l’université de Dschang ira mener une étude comparée à l’université Panthéon-Assas sur la régulation de l’activité bancaire dans la Cemac et dans l’Union européenne. « Il y aura forcément un dépaysement qui va nécessiter une certaine adaptation. Mais vous devrez dans tous les cas affirmer votre personnalité pour réussir votre formation », recommandation faite aux lauréats par le Pr Ayina Ohandja Louis Max, président de l’association des anciens boursiers du gouvernement français au Cameroun.
La cérémonie a aussi permis à l’ambassadrice de France de faire le point de l’appui de son pays dans ce domaine. En dix ans, ce sont 1297 étudiants camerounais qui ont obtenu des bourses de la France. Ce qui représente un coût d’un peu plus de 10 millions d’euros (soit plus de 6,5 milliards de F). A en croire Mme Robichon, en moyenne, 120 jeunes camerounais boursiers de la France sont présents dans les universités de ce pays.