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Africa News of Thursday, 2 May 2024

Source: www.camerounweb.com

Voici le pays qui accueillera les militaires américains chassés du Niger

Déposeront ils bientôt leur valise en Côte d’Ivoire ? Déposeront ils bientôt leur valise en Côte d’Ivoire ?

Les soldats américains chassés du Niger , déposeront ils bientôt leur valise en Côte d’Ivoire ? Cette question embrase la toile depuis la rencontre entre le Commandant de l'AFRICOM Commandement des États-Unis pour l'Afrique, le général Michael Langley et le président ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan il y a quelques jours. Objectif , renforcer les relations entre les deux pays dans le domaine de la sécurité, notamment de lutte contre les violences et l’extrémisme dans la sous-région. « Nous sommes conscients de l’existence réelle des menaces. Nous sommes là pour renforcer nos différents partenariats avec la Côte d’Ivoire, notamment en matière de sécurité, de sorte à pouvoir mener à bien cette mission, pouvoir aider à éliminer tout ce qui est violences et extrémismes dans la sous-région ouest-africaine » a indiqué le General Michael Langley.

Cette visite qui intervient en plein processus de départ des forces américaines du Niger est vu par nombreux comme une opération de séduction des Etats pour l’installation de leur base militaire en Côte d’ivoire. Selon les informations, les Etats-Unis tentent de se repositionner dans la sous-région.

Les plus d’un millier de soldats sur le départ du Niger ne rentreront pas tous à Washington.
Certains seront redéployés dans un pays dont le nom n’a pas encore filtré.
Il faut rappeler que la Côte d’Ivoire abrite également une importante base militaire française.

Notons que lors de sa visite en Cote d’Ivoire, le General Michael Langley a rappelé qu’il était déjà dans le pays il y a neuf mois et a échangé sur les sujets sécuritaires avec les autorités ivoiriennes : « Si je suis encore revenu, c’est dans le but de pouvoir renforcer nos relations et aussi permettre à la Côte d’Ivoire de pouvoir avoir plus d’informations, mieux l’aider à pouvoir résoudre ces questions d’insécurité régnant dans la sous-région ». a-t-il précisé.